Autrice : Shea Ernshaw
Éditions : Rageot
396 pages – 17,50€
Ahhhhhhh je suis dégoûtée ! Winterwood a été une énorme
déception pour moi… Je ne l’avais pas vue venue celle-là tiens !
Résumé : Certains disent que les bois de Wicker Woods sont magiques. Hantés, même… Nora Walker, héritière d’une lignée de sorcières, sait à quoi s’en tenir : comme ses ancêtres, elle partage un lien secret avec la forêt.
Et c’est ce lien qui met Oliver Huntsman sur sa route. Oliver qui a disparu du Camp de Redressement il y a plusieurs semaines, en pleine tempête, et qui devrait être mort.
Elle comprend qu’il cache un secret. Oliver, de son côté, est prêt à tout pour ne pas se souvenir. Car il n’est pas le seul à avoir disparu cette nuit-là…
Bon, commençons par le positif :
J’ai adoré l’ambiance du roman qui m’a donné l’impression d’être dans un épisode des Nouvelles Aventures de Sabrina. Enfin pour le côté atmosphère car le reste diffère largement. Déjà, Nora est seule chez elle car sa mère – qui n’accepte pas la magie des Walker – est partie, une fois de plus. La solitude, c’est ce qui caractérise le plus la vie de Nora Walker et cette dernière en souffre beaucoup. Sa mère ne la comprend pas, sa grand-mère bien aimée est décédée et les jeunes de son âge… au mieux ils l’ignorent, au pire, ils la fuient en la traitant de sorcière.
Il se dégage du roman une atmosphère lourde et sombre dont les ombres sont animées par une magie puissante et mystérieuse et remplissent les trous creusés par la solitude de l'héroïne. J’ai vraiment adoré l’ambiance très mystique et teintée de tristesse. Je ne sais pas comment l’expliquer mais c’était envoûtant, reposant et parfait à l’approche d’Halloween !
J’ai également adoré certaines pages séparant les chapitres et sensées être tirées du grimoire des Walker. On y retrouve l’histoire des femmes de la lignées, les grandes lignes de leurs vies, de leurs morts, et des recettes pour des sorts en tout genre.
Malheureusement, c’est à peu près tout ce que j’ai aimé.
J’ai trouvé que l’écriture se voulait trop poétique et cela sonnait faux ; forcé. C’est-à-dire qu’on lit une plume agréable, transmettant les bonnes émotions aux bons moments et, d’un coup, les phrases se tordent douloureusement pour former quelque chose sensé inspirer la poésie. J’ai vraiment trouvé les tentatives trop forcées et maladroites.
Une petite chose m’ayant un peu agacée : l’héroïne (que j’ai beaucoup aimé, au demeurant^^) ne cesse de se répéter concernant le fait qu’elle est une Walker et qu’elle n’a pas de don. Un vrai disque rayé.
Le pire cependant, réside tout simplement dans l’intrigue. Il ne se passe finalement pas grand-chose dans ce roman et, ce qui est sensé être le nœud de l’intrigue et une révélation fracassante tombe totalement à plat. J’ai tout vu venir dès les premières pages et je suis sûre que ce sera le cas de beaucoup de lecteurs. Dommage (et peu original).
***
Bref, j’ai un peu souffert pendant cette lecture, pour tout vous avouer. Le livre objet magnifique, l’atmosphère mystique et les toutes dernières pages du roman (pour le coup surprenantes) auront été les trois gros atouts de cette lecture. Malheureusement, ces qualités se perdent, à mon sens, dans les défauts et maladresses qui parsèment Winterwood. Je suis déçue d’être déçue… ☹
Ahhh. J'ai survolé ta chronique... Puisque c'est l'une de mes prochaines lectures. J'espère que ce ne sera pas une déception pour moi T_T
RépondreSupprimerIl me tentait pas mal, mais je pense que ce ne sera pas une priorité ou alors si je peux le trouver d'occasion ^^ Merci toutefois pour la découverte !
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