Autrice : Marine Veith
Éditions : Sarbacane
191 pages - 16.00€
Résumé : Bardu, c'est un peu le papi misanthrope qui
commence à ressentir la solitude. Un jour, il prend Julien en stop. Julien a 18
ans et ne sait pas où aller. Bardu lui propose de l'accompagner sur le
Meursault, un voilier avec lequel il transporte du cannabis.
Mais pendant une escale, une clandestine à la chevelure aussi explosive que son prénom, Exaucée, va contrarier tous leurs plans.
Exaucée est congolaise, elle n'a que sa vie, et elle compte bien vivre en France, avec ou sans leur aide...
Mais pendant une escale, une clandestine à la chevelure aussi explosive que son prénom, Exaucée, va contrarier tous leurs plans.
Exaucée est congolaise, elle n'a que sa vie, et elle compte bien vivre en France, avec ou sans leur aide...
Attention : Je trouve que le résumé est un peu
trompeur. En effet, il faut prendre en compte que le roman se déroule en fait
quelques années après la rencontre entre Bardu et Julien. Si le lecteur assiste
à leur rencontre, il n’est pas là lors de l’évolution de leur relation. Je le
précise car c’est un aspect que j’attendais avec impatience dans cette lecture,
donc j’ai été un peu déçue.
J’ai passé un bon moment de lecture mais le coup de cœur
n’était pas là. Pourtant, la qualité est au rendez-vous! La plume de
Marine Veith est très plaisante et j’ai vraiment glissé sur ses mots avec autant
de plaisir et de facilité que Bardu vogue sur les flots à bord de son bienaimé
Meursault.
De plus, le rythme est très agréable et je ne me suis pas
ennuyée une seule seconde auprès du trio. A vrai dire, j’ai dévoré ce roman en
une journée ; une belle journée à la mer, pleine de rebondissements et de
surprises.
Enfin, j’ai adoré les trois personnages, tous touchants à
leur manière. J’ai particulièrement apprécié les relations qu’ils entretiennent
et l’évolution de ces dernières. Cependant je regrette un manque
d’approfondissement de leur psychologie ; à l’exception de Julien.
Si tous les ingrédients étaient présents pour faire de ce
roman un coup de cœur, je ne peux m’empêcher de rester sur ma réserve. J’ai
trouvé que le tout manquait d’une certaine profondeur ; j’aurais aimé que
l’autrice creuse davantage. Il m’a manqué quelque chose qui frappe, qui
dérange, qui fait mal ou encore qui me vrille les intestins. Pourtant, le potentiel
de chialade (on va dire que ce mot existe parce qu’il devrait exister OK) était
là quand on connaît les vies difficiles des protagonistes…
Bref, un roman très agréable, divertissant et bien écrit
qui, malheureusement, aura manqué d’un petit peu de relief pour réellement me
marquer. J’en reste légèrement frustrée !
Commentaires
Enregistrer un commentaire
Je viens de découvrir que je pouvais mettre un message ici... Bonjour. Si vous laissez un commentaire vous aurez des crêpes au nutella.