Auteur: Kate Blair
Éditions: Michel Lafon
Prix: 16,95€
Transférés est un roman au résumé
engageant qui, à mon sens, n'a pas vraiment rempli ses promesses.
Malheureusement, je crains que mes copines de lecture commune ne
soient du même avis. Cliquez sur leurs noms pour voir les chroniques
de Mademoiselle Bouquine et Allisonline (qui se fait désirer)...
Résumé: Dans un futur proche, l'humanité a trouvé le moyen de soigner facilement
les malades : transférer les maladies aux criminels, qui sont parqués
dans des ghettos à l'écart de la société.
C'est dans ce monde qu'est née Talia Hale. À seize ans, elle est la fille du peut-être futur Premier ministre d'Angleterre. Alors qu'elle est atteinte d'un rhume pour le plus grand dégoût de son entourage, elle va subir son premier Transfert. Mais rien ne va se passer comme prévu et Talia va sauver une petite fille d'une agression. Une petite fille qui vient des ghettos et qui va pousser Talia à découvrir l'envers du décor et l'horreur d'un système déshumanisé.
Talia va désormais tout faire pour empêcher son père d'aggraver la situation des bidonvilles, pour sauver ses nouveaux amis qui y habitent et rectifier une société où la frontière entre bien et mal est plus floue que jamais. Elle devra briser le cocon doré dans lequel elle a grandi et être prête à combattre tout ce en quoi elle a cru.
C'est dans ce monde qu'est née Talia Hale. À seize ans, elle est la fille du peut-être futur Premier ministre d'Angleterre. Alors qu'elle est atteinte d'un rhume pour le plus grand dégoût de son entourage, elle va subir son premier Transfert. Mais rien ne va se passer comme prévu et Talia va sauver une petite fille d'une agression. Une petite fille qui vient des ghettos et qui va pousser Talia à découvrir l'envers du décor et l'horreur d'un système déshumanisé.
Talia va désormais tout faire pour empêcher son père d'aggraver la situation des bidonvilles, pour sauver ses nouveaux amis qui y habitent et rectifier une société où la frontière entre bien et mal est plus floue que jamais. Elle devra briser le cocon doré dans lequel elle a grandi et être prête à combattre tout ce en quoi elle a cru.
Ce que j'ai aimé :
- L'idée de base est vraiment sympa tant elle est injuste et révoltante. Le fait de transférer les maladies aux « criminels » m'a beaucoup plu, surtout que, je pense que si l'idée était évoquée dans la « vraie » vie, on se retrouverait avec les pour et les contre, comme dans l'histoire. Espérons juste que ce ne soit pas prophétique parce que j'aime être une rebelle qui traverse hors passage piéton OKAY).
(Bande de fayots)Pour ma part, en tout cas, je n'avais jamais lu ce concept donc j'étais ravie même si, je m'en doutais fortement avant de le commencer, on se retrouve dans une dystopie « typique » qui ne révolutionne pas le genre.
- Le côté politique du roman a su m'accrocher... Au début. Puis, finalement, il ne prend pas l'ampleur qu'il mérite. Cependant, cela m'a bien plu de lire le point de vue d'une fille de politique dans la course aux élections. Surtout en cette période, évidemment...
Ce que je n'ai pas aimé :
- Une écriture fatigante. En fait, ce n'est pas vraiment compliqué. Je vais tout vous dire. Vous allez comprendre. Transférés aurait pu être un super roman mais ne l'est pas. La raison réside, à mon sens, dans l'écriture. En effet, quelque chose cloche. Ceux qui me connaissent ont déjà le sourire aux lèvres, je le sais. Car je suis précisément en train de faire ce que je reproche à l'auteur. Une succession de phrases trop courtes. Avouez, c'est fatigant. Avouez, le rythme vous donne un peu envie de vous taper la tête contre votre genou gauche. Allez-y, avouez. Ok j'arrête.
- La première moitié du livre est très frustrante car on SENT qu'il y a du potentiel dans l'histoire mais il est malheureusement mal exploité et, il faut l'avouer, on a tendance à s'ennuyer. Cependant, la deuxième moitié du livre a su m'emporter. Yay ! A oui mais les 10% de fin m'ont carrément déçue... Pas cool de faire ça madame l'auteure, pas cool. Si encore, j'étais tombée amoureuse des personnages, cela aurait pu donner le change. Malheureusement, je ne vais pas vous mentir : j'ai lu ce livre la semaine dernière et je les ai déjà oubliés.
- La fin, trop abrupte. Je suis certaine que ça vous est déjà arrivé : vous lisez un roman et, alors que vous constatez qu'il ne reste plus beaucoup de pages... Rien n'est vraiment réglé. Là, deux possibilités : soit votre roman n'est qu'un premier tome et dans ce cas, l'auteur veut vous faire baver, soit ça sent d'avance la fin trop rapide, bâclée... Que dire... Transférés est un stand-alone ; il n'y aura pas de suite. Ouille...
En bref, Transférés c'est un peu un
tableau de Picasso observé par quelqu'un qui déteste l'art. On
reconnaît les couleurs à la base, saluant l'intention, mais
rapidement, on se met à fixer l’œuvre en commençant à avoir mal
au crâne. On regarde discrètement autour de nous pour voir si on
est le seul à ne pas y trouver grand intérêt tout en se demandant
si on passe à côté de quelque chose. Puis, on se dit « honnêtement
j'aurais pu le faire moi-même » et on se barre au ciné pour
regarder les Tuches. Ou pas (sérieusement, ne faites pas ça.)
Cependant, un jeune lecteur souhaitant
se lancer dans les dystopies (et n'ayant pas ingéré 1000 fois
les codes du genre) pourrait être séduit par le concept et
l'éventail des sujets qui s'offrent à lui tels que la famille, les
notions de « bien » et de « mal » et leurs
limites et la politique.
Je dois avouer que je suis mitigée après lecture de ton avis... Certes il avait l'air sympa mais je dois avouer que tout ce déjà-vu me rebute, après avoir lu une tonne de livres, je préfère trouver quelque chose que je n'ai encore jamais lu :)
RépondreSupprimerPS : La métaphore Picasso est top, j'ai bien ri ! Et pour les Tuche, franchement? J'ai jamais osé regarder xD
Il ne me tentait déjà pas trop, trop alors il me ne rejoindra probablement pas les rangs de ma bibliothèque :)
RépondreSupprimerJ'ai adoré la référence à Picasso :p
Je suis curieuse. J'ai lu de bons avis, des moins bons comme le tien. Du coup, j'aimerais bien tester pour m'en faire ma propre idée. J'aime beaucoup la référence à Picasso ;)
RépondreSupprimerCela faisait longtemps que je n'étais pas passée sur ton blog, et j'avoue que ton style m'avait manqué ;-)
RépondreSupprimerTransférés n'était pas un livre qui me tentait, et je sais maintenant que je ne le lirai pas.
Mais ta chronique m'a fait rire (comme d'hab) et déjà rien que pour ça, merci :D
Ta conclusion est magique ah ah ! J'ai été plus mesurée dans ma chronique, parce que je suis une incorrigible Bisounours, mais dans le fond, je suis vraiment d'accord avec toi !
RépondreSupprimer"Une écriture fatigante" hahaha #Page71
RépondreSupprimerEt puis j'aime bien Picasso mais j'ai pas aimé ce livre, na.
Je suis assez d'accord avec toi pour ce livre ! La fin ne m'a pas déçue malgré tout car je m'attendais à quelque chose comme ça, peu exploité et rapide mais c'est vrai que quelques pages en plus ne m'auraient pas dérangée. L'histoire d'amour n'est pas crédible du tout et ça m'a assez bien agacée !
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