Auteur: Gilles Paris
Editions: J'ai Lu
4ème de couverture:
" Elle ressemble à une poupée de chiffon toute molle et ses yeux sont grands ouverts. Je pense aux films policiers où des tas de femmes se font tuer et après elle ressemblent à des tas de chiffons toutes molles et je me dis "C'est ça, j'ai tué maman."
Ainsi commence l'aventure d'Icare, alias Courgette, un petit garçon de neuf ans. Paradoxalement, la vie s'ouvre à lui après cette tragédie. Placé dans un foyer, il pose avec une naïveté touchante son regard d'enfant sur un monde qu'il découvre et qui ne l'effraie pas. De fort liens d'amitié se créent entre lui et ses camarades. Et puis, il tombe amoureux de Camille...
Quelle jolie surprise! Je suis vraiment tombée sous le charme de la naïveté et de l'innocence de Icare, alias Courgettte. Ce dernier vit avec une mère alcoolique et distante (voire cruelle) jusqu'au jour où un drame se produit alors que Icare joue avec le révolver trouvé dans la maison... Après la mort de sa mère, Courgette, 9 ans, est emmené dans un foyer d'accueil par Raymond, un gendarme qui se prendra d'affection pour l'enfant.
Ce que j'ai aimé:
- L'innocence et la "pureté" de Courgette. Un livre raconté par un enfant qui parle vraiment comme un enfant... Ça devient sérieusement dur à trouver! Je dois dire que j'ai trouvé ça surprenant au début car j'ai souvent l'impression que les enfants dans mes lectures habituelles s'expriment comme des prix nobels! Ici, il y a quelque chose de ressourçant... C'est bizarre de dire ça? C'est ce que j'ai ressenti pendant tout le bouquin, j'avais l'impression de planer et je n'avais aucune envie de sortir de la tête de Courgette qui nous fait voir le monde avec plein de couleur et de poésie.
- Simon, Jujube, Camille, Alice et tous les autres... Les enfants vivant au foyer avec Courgette et ayant chacun une personnalité intéressante et un passé compliqué pour leurs petites épaules d'enfants. Ils sont incroyablement attachants et j'ai passé le bouquin à essayé de me faufiler entre les pages pour aller les protéger.
- Raymond... Le gendarme attendrissant, avec sa moustache et son coeur gros comme l'Australie. Ses rapports avec Courgette sont toujours emprunts d'honnêteté et de douceur; ça m'a réellement touchée.
- Grâce à son innocence, Icare voit le monde avec ses yeux d'enfants, avide de tout découvrir et tout comprendre. Sa perspicacité l'entraîne à avoir des réflexions tantôt drôles (surtout quand il essaie de comprendre des expressions de la langue française en les décortiquant mot à mot...), tantôt sombres, toujours avec une certaine philosophie.
" Et les grandes personnes c'est pareil. C'est plein de points d'interrogation sans réponses parce que tout ça reste enfermé dans la tête sans jamais sortir par la bouche. Après ça se lit sur les visages toutes ces questions jamais posées et c'est que du malheur ou de la tristesse.
Les rides, c'est rien qu'une boîte à questions pas posées qui s'est remplie avec le temps qui s'en va."
Ce que je n'ai pas aimé:
- Pour le coup, l'auteur a peut-être par moment trop voulu faire parler Courgette comme un enfant. Parfois, ce dernier peut demander ce que signifie un mot ou avoir des réactions trop enfantines. Donc là 2 possibilités: Soit l'auteur Gilles Paris ne parle jamais à des enfants de 9 ans et n'a donc pas été informé qu'ils se prennent pour des mini-adultes Soit il est resté bloqué dans une faille temporel et pense que les enfants de 9 ans d'aujourd'hui sont les mêmes que ceux de la fin des années 80 (à la rigueur début 90)... Voilà.
Tiens d'ailleurs vous en pensez quoi vous? On est d'accord que plus ça va, moins les enfants sont des enfants et plus on se dit que leur vie va être terrible non? Bon j'arrête avant de me mettre à parler comme ma mère.
BREF J'ai passé un moment plein de douceur et j'en ressors un peu beaucoup à côté de mes pompes.
A lire si: Vous aimez les romans traitant de l'enfance et ses découvertes OU le parcours d'un enfant en foyer vous intéresse.
A ne pas lire si: Les romans initiatiques ne vous attirent pas OU si vous avez besoin de personnages vraiment "réalistes". Je ne dis pas que Courgette ne l'est pas; je pense simplement qu'il devrait plutôt avoir 6 ans que bientôt 10...
Editions: J'ai Lu
4ème de couverture:
" Elle ressemble à une poupée de chiffon toute molle et ses yeux sont grands ouverts. Je pense aux films policiers où des tas de femmes se font tuer et après elle ressemblent à des tas de chiffons toutes molles et je me dis "C'est ça, j'ai tué maman."
Ainsi commence l'aventure d'Icare, alias Courgette, un petit garçon de neuf ans. Paradoxalement, la vie s'ouvre à lui après cette tragédie. Placé dans un foyer, il pose avec une naïveté touchante son regard d'enfant sur un monde qu'il découvre et qui ne l'effraie pas. De fort liens d'amitié se créent entre lui et ses camarades. Et puis, il tombe amoureux de Camille...
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Un gros merci (et un bisou au passage!) à Madleen du blog Lectures Féériques qui a eu la gentillesse de m'offrir ce livre pour mon anniversaire! <3
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Quelle jolie surprise! Je suis vraiment tombée sous le charme de la naïveté et de l'innocence de Icare, alias Courgettte. Ce dernier vit avec une mère alcoolique et distante (voire cruelle) jusqu'au jour où un drame se produit alors que Icare joue avec le révolver trouvé dans la maison... Après la mort de sa mère, Courgette, 9 ans, est emmené dans un foyer d'accueil par Raymond, un gendarme qui se prendra d'affection pour l'enfant.
Ce que j'ai aimé:
- L'innocence et la "pureté" de Courgette. Un livre raconté par un enfant qui parle vraiment comme un enfant... Ça devient sérieusement dur à trouver! Je dois dire que j'ai trouvé ça surprenant au début car j'ai souvent l'impression que les enfants dans mes lectures habituelles s'expriment comme des prix nobels! Ici, il y a quelque chose de ressourçant... C'est bizarre de dire ça? C'est ce que j'ai ressenti pendant tout le bouquin, j'avais l'impression de planer et je n'avais aucune envie de sortir de la tête de Courgette qui nous fait voir le monde avec plein de couleur et de poésie.
- Simon, Jujube, Camille, Alice et tous les autres... Les enfants vivant au foyer avec Courgette et ayant chacun une personnalité intéressante et un passé compliqué pour leurs petites épaules d'enfants. Ils sont incroyablement attachants et j'ai passé le bouquin à essayé de me faufiler entre les pages pour aller les protéger.
- Raymond... Le gendarme attendrissant, avec sa moustache et son coeur gros comme l'Australie. Ses rapports avec Courgette sont toujours emprunts d'honnêteté et de douceur; ça m'a réellement touchée.
- Grâce à son innocence, Icare voit le monde avec ses yeux d'enfants, avide de tout découvrir et tout comprendre. Sa perspicacité l'entraîne à avoir des réflexions tantôt drôles (surtout quand il essaie de comprendre des expressions de la langue française en les décortiquant mot à mot...), tantôt sombres, toujours avec une certaine philosophie.
" Et les grandes personnes c'est pareil. C'est plein de points d'interrogation sans réponses parce que tout ça reste enfermé dans la tête sans jamais sortir par la bouche. Après ça se lit sur les visages toutes ces questions jamais posées et c'est que du malheur ou de la tristesse.
Les rides, c'est rien qu'une boîte à questions pas posées qui s'est remplie avec le temps qui s'en va."
Ce que je n'ai pas aimé:
- Pour le coup, l'auteur a peut-être par moment trop voulu faire parler Courgette comme un enfant. Parfois, ce dernier peut demander ce que signifie un mot ou avoir des réactions trop enfantines. Donc là 2 possibilités: Soit l'auteur Gilles Paris ne parle jamais à des enfants de 9 ans et n'a donc pas été informé qu'ils se prennent pour des mini-adultes Soit il est resté bloqué dans une faille temporel et pense que les enfants de 9 ans d'aujourd'hui sont les mêmes que ceux de la fin des années 80 (à la rigueur début 90)... Voilà.
Tiens d'ailleurs vous en pensez quoi vous? On est d'accord que plus ça va, moins les enfants sont des enfants et plus on se dit que leur vie va être terrible non? Bon j'arrête avant de me mettre à parler comme ma mère.
BREF J'ai passé un moment plein de douceur et j'en ressors un peu beaucoup à côté de mes pompes.
A lire si: Vous aimez les romans traitant de l'enfance et ses découvertes OU le parcours d'un enfant en foyer vous intéresse.
A ne pas lire si: Les romans initiatiques ne vous attirent pas OU si vous avez besoin de personnages vraiment "réalistes". Je ne dis pas que Courgette ne l'est pas; je pense simplement qu'il devrait plutôt avoir 6 ans que bientôt 10...
Le roman (datant de 2002) a été adapté en 2007: C'est mieux la vie quand on est grand.
Je ne mettrai pas le lien de la bande-annonce qui me donne envie de brûler ma TV... Cependant, j'en parle juste pour vous dire que si vous avez vu le film, oubliez-le... Vite... Parce que ça m'a l'air d'être un attentat contre le roman. Voilà.
Rien que le titre j'adore, j'en prend bonne note :)
RépondreSupprimerCe n'est jamais facile d'écrire un roman dont la narration est à travers les yeux d'un enfant. Peu réussissent à relever parfaitement le défi !
RépondreSupprimerComme je suis heureuse que tu sois heureuse de ce livre ! Je l'ai dis sur le blog, j'ai été déçue de ses autres oeuvres, toujours identiques mais en plus fades .. Malgré tout, celui ci est un vrai gros gros coup de coeur !
RépondreSupprimerJ'adore les romans de Gilles Paris, on trouve toujours un ton doux et enfantin ! Je te conseille Au pays des kangourous, si tu ne l'as pas encore lu :)
RépondreSupprimerCa doit faire drole d'avoir un livre comme ça du point de vue d'une enfant... je n'ai jamais vraiment essayé quelque chose comme ça et je suis assez curieuse de voir ce que ça donne quand meme.
RépondreSupprimerJe le note ^^Cela a l'air d'être un roman fort :)
RépondreSupprimerJe t'ai nominé au Very Inspiring Blogger’s Award : http://leslecturesdecristy.blogspot.fr/2015/04/very-inspiring-bloggers-award.html !
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