ELEANOR & PARK

Auteur: Rainbow Rowell
 
Editions: Pocket Jeunesse
 
4ème de couverture:

« 1986. Lorsque Eleanor, nouvelle au lycée, trop rousse, trop ronde, s’installe à côté de lui dans le bus scolaire, Park, garçon solitaire et secret, l’ignore poliment. Pourtant, peu à peu, les deux lycéens se rapprochent, liés par leur amour des comics et des Smiths… Et qu’importe si tout le monde au lycée harcèle Eleanor et si sa vie chez elle est un véritable enfer, Park est prêt à tout pour la sortir de là. »

 

 

 

Bon alors, que dire… Quand j’ai refermé ce livre j’ai eu envie de le balancer contre le mur et de le serrer contre moi en même temps. J’ai donc laissé passer la nuit avant d’écrire cette chronique pour ne pas qu’elle soit pleine de « Aaaarrrggg » ou « Pffffff » ou encore « Gniiiiiii ».

 

Ce livre est une espèce de pépite en or enrobée de chocolat qu’on doit se retenir de dévorer en deux jours (Personnellement je n’ai pas réussi parce que je suis faible et, accessoirement, que je n’ai aucune volonté). L’histoire est tout ce qu’il y a de plus simple finalement. Une histoire d’amour avec ses débuts étranges, ses premières déclarations timides, la découverte de l’autre… Dit comme ça, soyons honnête, ça a un peu l’air chiant comme la pluie, non ? Et bien non ! Parce que Raindow Rowel « gère la fougère » les copains (oui, je l’ai dis.). Le livre est rempli de douceur et de poésie avec une écriture qui va malgré tout droit au but. Ca parle d’amour certes, mais également de confiance en soi, d’environnements familials compliqués, d’une société acceptant mal les différences lorsque l’on gratte un peu la surface… Ce livre c’est finalement : comment aborder des sujets souvent délicats du point de vue d’ados cools et légèrement empotés.

 

Ce que j’ai aimé :

-          La narration qui se centre tantôt sur Park, tantôt sur Eleanor ce qui nous permet de découvrir la sensibilité des deux protagonistes et leur milieu familial, point important dans l’histoire.

-          Il n’y a aucune longueur dans ce roman, malgré ses 378 pages. On ne s’ennuie jamais et on apprend toujours quelque chose d’utile pour mieux cerner la personnalité des héros.

-          Les interactions entre Park & Eleanor ainsi que la répartie bourrée de sarcasmes de cette dernière.

-          La couverture. Elle est tout simple et finalement, c’est devenu tellement rare, que ça attire l’œil et la rend belle.

 

Ce que je n’ai pas aimé :

 

-          J’ai souvent été larguée face à certaines références des années 80. Ca ne pose pas de problème de compréhension mais c’est vraiment frustrant de se dire qu’on passe peut-être à côté de quelque chose de drôle parce qu’on a eu le malheur de naître en 1991.

-          Sans rien spoiler, je dirais la fin (vous savez, celle qui m’a donné envie de jeter le livre contre le mur…). J’ai conscience que c’est une fin parfaite et totalement adaptée seulement, il me manque tellement de choses ! Que deviennent Untel et Machin ? Et l’autre con de Truc ? J  Un épilogue aurait pu être sympa quand même…

 

Bref, livre vraiment très agréable à la lecture rapide. Comme dirait John Green : « Eneanor & Park me rappelle ce qu’est être fou amoureux d’une fille et fou amoureux d’un livre ».

Une fin qui laisse pleins de questions en suspens et qui nous donne l’impression de nous trouver face à une infinité de possibilités qu’on ne pourra jamais trier nous-mêmes.

 

 

A lire si : Vous avez envie d’une romance pleine de poésie avec des héros tout ce qu’il y a de plus cools malgré un entourage difficile. Dans ce cas préparez vous à avoir envie de tout oublier de l’amour pour avoir, vous aussi, l’occasion de tout recommencer à zéro.

A ne pas lire si : Vous êtes fan d’action, de rebondissement en série et que vous détestez l’introspection.